À Stockholm, en 1901, la jeune Ottilia est embauchée au Grand Hôtel,
l'établissement le plus prestigieux de la ville. La jeune femme quitte
sa famille le coeur brisé mais rempli d'espoir, consciente que ce
travail lui offre une chance unique de débuter une nouvelle vie. Mais
derrière la façade de luxe et de richesse se cache une dure réalité :
l'hôtel est en faillite. Et pour le redresser, c'est une femme,
Wilhelmina Skogh, qui est nommée directrice. Une décision qui fait
trembler les fondations de cette vénérable institution. Lorsque le
personnel masculin se rebelle, la nouvelle directrice doit s'entourer
d'une équipe féminine. Aux premières loges de cette révolution, Ottilia
tente de faire sa place dans un monde où se croisent les destins
d'humbles servantes et de riches héritières, leurs secrets et leurs
amours.
Bibliothèque pour tous La Bresse
12 rue Mougel Bey 88250 La Bresse
dimanche 16 février 2025
Armelle GUILCHER : Les amoureux de l'île Saint-Paul
Roman inspiré d`une histoire vraie : celle des " oubliés de Saint-Paul
", restés neuf mois sur une île du bout du monde, au milieu des mers
australes après une campagne de pêche. Par l`auteure de Pour l`amour
d`une île.Concarneau, 1928. Rose, seize ans, fille du propriétaire d`une
conserverie, et François, dix-sept ans, fils d`une ouvrière, bousculent
leur destin en s`engageant dans une compagnie du Havre pour aller
pêcher la langouste dans les mers australes. Au terme d`une navigation
chaotique, ils découvrent, avec des ouvriers bretons et des Malgaches,
l`île Saint-Paul, à environ 13 000 kilomètres des îles Kerguelen : le
cratère affaissé d`un ancien volcan, nu, balayé par les vents, envahi
par les lapins et les rats.
Agnès LEDIG : Répondre à la nuit
Témis, tatoueuse passionnée par la nature, vit à la lisière d'une grande
forêt des Vosges. La nuit, elle arpente les sentiers pour chasser à
l'arc dans le respect du vivant. Autour d'elle gravitent des êtres
sensibles, comme Rémy, un bûcheron engagé dans la protection des arbres,
mais aussi Pierre Richemont, un dangereux prédateur. Un meurtre commis
dans le village met au jour de nombreux secrets.
Pascal QUIGNARD : Trésor caché
Une femme perd son chat. En l’enterrant dans son jardin, elle met au
jour un trésor. Elle voyage. Elle rencontre un homme en Italie. En
l’espace d’un an, sa vie est entièrement transformée.
«J'avais sept ans. J'ai toujours pressenti qu’une douleur lumineuse me toucherait un jour. Je savais que cette douleur inexplicable proviendrait de cette heure où tout, quand j'étais petite, s’était perdu. Il y avait une sorte de neige à la fin de mon enfance qui tombait en silence. Tout devait sortir du fond du monde comme le soleil sort de la nuit.»
«J'avais sept ans. J'ai toujours pressenti qu’une douleur lumineuse me toucherait un jour. Je savais que cette douleur inexplicable proviendrait de cette heure où tout, quand j'étais petite, s’était perdu. Il y avait une sorte de neige à la fin de mon enfance qui tombait en silence. Tout devait sortir du fond du monde comme le soleil sort de la nuit.»
Marie MINIER : Le côté obscur de la reine
« Comme je l’aimais, comme nous nous aimions. Cela va sans dire, et
l’écrire me serre le cœur. Ma mère, ma maman, il n’y a qu’une femme au
monde que je peux appeler ainsi. Quel dommage. Quel gâchis.
Je ne lui en veux pas, non, lui en vouloir, ce serait encore la vouloir. Encore rester accrochée. Les gestes d’apaisement dictés par la raison me coûtent mes nuits. On me conseille de me blinder, mais me blinder ne sert à rien, ou alors je ne me blinde pas où il faut, comme il faut. Ma mère m’occupe, ses lamentations me submergent, sa mauvaise foi, ses chantages, son agressivité déguisée en tendresse. Je sors de mes visites lessivée.
Je ne lui en veux pas, non, lui en vouloir, ce serait encore la vouloir. Encore rester accrochée. Les gestes d’apaisement dictés par la raison me coûtent mes nuits. On me conseille de me blinder, mais me blinder ne sert à rien, ou alors je ne me blinde pas où il faut, comme il faut. Ma mère m’occupe, ses lamentations me submergent, sa mauvaise foi, ses chantages, son agressivité déguisée en tendresse. Je sors de mes visites lessivée.
Jessica MARTIN : La profondeur de l'eau
À travers la voix de Jessica, c’est toute la détresse des plus démunis
qui résonne. Ce récit d’un fait divers glaçant est aussi celui d’une
lutte pied à pied contre le déterminisme social.
Depuis ses huit ans, Jessica passe de foyers en familles d’accueil. Sa mère et son beau-père sont en prison.Comme chaque mois de novembre, elle va fleurir la tombe de son petit frère. Elle a maintenant vingt et un ans. Il est temps pour elle de plonger dans l’épais dossier d’instruction où sont consignés les secrets de sa famille. Et ce qu’elle va découvrir dépasse l’imagination. À travers la voix de Jessica, c’est toute la détresse des plus démunis qui résonne.
Depuis ses huit ans, Jessica passe de foyers en familles d’accueil. Sa mère et son beau-père sont en prison.Comme chaque mois de novembre, elle va fleurir la tombe de son petit frère. Elle a maintenant vingt et un ans. Il est temps pour elle de plonger dans l’épais dossier d’instruction où sont consignés les secrets de sa famille. Et ce qu’elle va découvrir dépasse l’imagination. À travers la voix de Jessica, c’est toute la détresse des plus démunis qui résonne.
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