mercredi 24 juillet 2013

Christian LABORIE : les rives blanches

Un jour, il a fallu partir, fissa. C'était aux premiers feux de l'été 1962. L'Algérie à peine indépendante, les Pérez, comme un million de pieds-noirs, ont embarqué avec bien peu de bagages, pour une France qui ne les attendait pas. Loin des falaises blanches de l'Oranais où ils exploitaient des vignes.
L'installation de cette famille de «rapatriés» à Saint-Hippolyte-du-Fort, au pied des Cévennes, dans une région aux paysages proches de ceux de leur terre natale, est insupportable aux Chaptal qui règnent sur le domaine viticole voisin depuis des générations. Chez eux, rien jamais ne bouge si ce n'est, parfois, sous l'impulsion d'un fils un peu téméraire...

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