Un jour, il a fallu partir, fissa. C'était aux premiers feux de l'été
1962. L'Algérie à peine indépendante, les Pérez, comme un million de
pieds-noirs, ont embarqué avec bien peu de bagages, pour une France qui
ne les attendait pas. Loin des falaises blanches de l'Oranais où ils
exploitaient des vignes.
L'installation de cette famille de «rapatriés» à Saint-Hippolyte-du-Fort, au pied des Cévennes, dans une région aux paysages proches de ceux de leur terre natale, est insupportable aux Chaptal qui règnent sur le domaine viticole voisin depuis des générations. Chez eux, rien jamais ne bouge si ce n'est, parfois, sous l'impulsion d'un fils un peu téméraire...
L'installation de cette famille de «rapatriés» à Saint-Hippolyte-du-Fort, au pied des Cévennes, dans une région aux paysages proches de ceux de leur terre natale, est insupportable aux Chaptal qui règnent sur le domaine viticole voisin depuis des générations. Chez eux, rien jamais ne bouge si ce n'est, parfois, sous l'impulsion d'un fils un peu téméraire...
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