Artistes, femmes du monde, élégants de la capitale, tous prisent la
parfumerie de Manou Dupré, rue Saint-Honoré. En 1750, l'usage est de se
parfumer quotidiennement de la tête aux pieds et jusqu'aux accessoires.
Une coquetterie venue droit de Versailles. Pourtant, en ce mois de mai,
ce ne sont pas les senteurs mais une rumeur qui court les rues de Paris,
une rumeur folle de trafic d'enfants. Lorsque deux jeunes garçons de
son entourage, à leur tour, disparaissent, Manou, la jeune et belle
parfumeuse, s'inquiète.
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