Il y a d’un côté le colosse unijambiste et alcoolique, et tout ce qui va
avec : violence conjugale, comportement irrationnel, tragi-comédie du
quotidien, un « gros déglingo », dit sa fille, un vrai punk avant
l’heure. Il y a de l’autre le lecteur autodidacte de spiritualité
orientale, à la sensibilité artistique empêchée, déposant chaque soir un
tendre baiser sur le portrait pixelisé de feue son épouse ; mon père,
dit sa fille, qu’elle seule semble voir sous les apparences du premier.
Il y a enfin une maison, à Carrières-sous-Poissy et un monde
anciennement rural et ouvrier.
De cette maison, il va bien falloir faire quelque chose à la mort de ce père Janus, colosse fragile à double face. Capharnaüm invraisemblable, caverne d’Ali-Baba, la maison délabrée devient un réseau infini de signes et de souvenirs pour sa fille qui décide de trier méthodiquement ses affaires.
De cette maison, il va bien falloir faire quelque chose à la mort de ce père Janus, colosse fragile à double face. Capharnaüm invraisemblable, caverne d’Ali-Baba, la maison délabrée devient un réseau infini de signes et de souvenirs pour sa fille qui décide de trier méthodiquement ses affaires.
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