« Il s’est trompé, il a appuyé sur la mauvaise touche, pensa aussitôt
Ziad. Il ne va pas tarder à redescendre… Il se retint de crier : “Papa,
tu fais quoi ? Papa ! Je suis là, je t’attends…” Pourquoi son père
tardait il à réapparaître ? Les courroies élastiques de l’ascenseur
s’étirèrent encore un peu, imitant de gigantesques chewing gums. Puis
une porte s’ouvrit là haut, avec des rires étranges, chargés
d’excitation, qu’on étouffait. Il va comprendre son erreur, se répéta
Ziad, osant seulement grimper quelques marches, sans parvenir à capter
d’autre son que celui des gosses qui jouaient encore dans la cour malgré
l’heure tardive, et la voix exaspérée de la gardienne qui criait sur
son chat.
Son père s’était volatilisé dans les derniers étages de l’immeuble, et ne semblait pas pressé d’en revenir. »
Son père s’était volatilisé dans les derniers étages de l’immeuble, et ne semblait pas pressé d’en revenir. »
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