Kolyma : grand Est Sibérien, aux confins extrêmes de la Russie, où le
froid atteint -60°C. C’est ici, le long de ces rivières, que les pires
camps du Goulag stalinien furent construits. Ici aussi que Sylla Bach,
l’héroïne de ce roman, est devenue « la tueuse de chiennes ». Internée
neuf ans à la Kolyma, elle fut le bras armé des truands et des hommes du
NKVD lors des grandes purges, puis celui des frères Vadas, chefs de
l’impitoyable famille des transylvaniens à la tête des mines d’or de la
région.
Quand le roman démarre, nous sommes en 1956 : Staline est mort depuis trois ans, les camps disparaissent, restent les mines. Tous les personnages du livre sont revenus vivants de la Kolyma : Sylla Bach ; Varlam, le vieux bolchevick qui l’a recueillie dans un orphelinat du Caucase et qui l’a formée ; les frères Vadas, Pal et Lazar, dont la haine réciproque tisse les fils de l’action ; Kassia, l’infirmière que Sylla a rencontrée et aimée là-bas.
Quand le roman démarre, nous sommes en 1956 : Staline est mort depuis trois ans, les camps disparaissent, restent les mines. Tous les personnages du livre sont revenus vivants de la Kolyma : Sylla Bach ; Varlam, le vieux bolchevick qui l’a recueillie dans un orphelinat du Caucase et qui l’a formée ; les frères Vadas, Pal et Lazar, dont la haine réciproque tisse les fils de l’action ; Kassia, l’infirmière que Sylla a rencontrée et aimée là-bas.

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