« Je suis face à notre immeuble, assez loin dans le square, alors je le
vois tout entier. J’adore ce bâtiment. (…) Je sais que c’est sa symétrie
qui a plu à papa : deux appartements identiques à chacun des trois
étages, un autre au rez-de-chaussée face à un vaste hall, haut de
plafond mais austère, et la chambre de bonne tout en haut, au quatrième
étage. La façade de brique, les balcons de pierre, les épais murs
extérieurs donnent l’impression d’une forteresse susceptible de résister
à tout ce qui vient du dehors, et d’une certaine façon, elle l’est. Le
33, place Brugmann est un monde en soi. »
Charlotte Sauvin, étudiante en art élevée par son père architecte, connaît tous les détails de l’immeuble et de ses habitants : les voix qui résonnent dans l’escalier de marbre ; le pas de son ami Julian Raphaël, le fils de la famille du marchand d’art, de l’autre côté du couloir ; le son du saxophone dont joue le jeune Dirk au premier ; ou encore les disputes du gardien et son épouse au rez-de-chaussée…
Charlotte Sauvin, étudiante en art élevée par son père architecte, connaît tous les détails de l’immeuble et de ses habitants : les voix qui résonnent dans l’escalier de marbre ; le pas de son ami Julian Raphaël, le fils de la famille du marchand d’art, de l’autre côté du couloir ; le son du saxophone dont joue le jeune Dirk au premier ; ou encore les disputes du gardien et son épouse au rez-de-chaussée…
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