Une chercheuse craignant de devenir folle mène une enquête pour tenter
de rompre le silence qui entoure la maladie de son arrière-grand-mère
Élisabeth, dite Betsy, diagnostiquée schizophrène dans les années 1950.
La narratrice ne dispose, sur cette femme morte avant sa naissance, que
de quelques légendes familiales dont les récits fluctuent. Une vieille
dame coquette qui aimait nager, bonnet de bain en caoutchouc et saut
façon grenouille, dans la piscine de la propriété de vacances. Une
grand-mère avec une cavité de chaque côté du front qui accusait son
petit-fils de la regarder nue à travers les murs. Une maison qui prend
feu. Des grossesses non désirées. C’est à peu près tout. Les enfants
d’Élisabeth ne parlent jamais de leur mère entre eux et ils n’en parlent
pas à leurs enfants qui n’en parlent pas à leurs petits-enfants.
“C’était un nom qu’on ne prononçait pas. Maman, c’était un non-sujet.
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